Depuis des années, la qualité de notre Enseignement en Communauté française est en chute libre. Les enquêtes PISA s’enchainent et se ressemblent, indiquant une baisse importante du niveau moyen des élèves mais aussi une grande disparité en fonction de l’origine sociale de ces derniers. Le Pacte d’Excellence a promis de remédier à ces carences, mais ses quelques mesures phares sont très loin de nous convaincre.
Le taux de redoublement est trop élevé en Belgique. Un constat partagé par tous les acteurs de l’enseignement mais également par l’ensemble des partis politiques. Cependant, la solution proposée aujourd’hui pour mettre fin à ce problème est de le déconseiller fortement aux enseignants dans le degré inférieur (ce qui revient à bannir la pratique) et de l’interdire purement et simplement entre la première et la deuxième secondaire.
Conséquence directe ? Des élèves qui accumulent du retard pendant des mois, voire des années, et qui se retrouvent perdus, sans repère et sans avoir acquis les bases suffisantes pour pouvoir continuer leur cursus de manière adéquate. De plus, on observe une baisse générale du niveau ces dernières années. Il suffit de se pencher sur le niveau d’exigence du CEB en baisse depuis une dizaine d’années. D’autant que cette situation devrait s’aggraver avec la mise en place du Pacte d’Excellence et avec la fin du CEB comme évaluation certificative.