Dans la plupart des bassins universitaires – Bruxelles, Liège, Mons, Namur ou Gembloux -, les étudiants ont le plus grand mal à se loger et le coût des kots a augmenté exponentiellement au cours de ces dernières années. Certes, l’ensemble des 6 Universités et Facultés universitaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles propose à ses étudiants des logements mis en location à travers les cités universitaires, les résidences, les homes, voire les pavillons.
À titre d’exemple, l’UCL propose actuellement, à travers ses 3 sites, un parc de 5700 logements à ses +/- 31.000 étudiants. À titre de comparaison, l’ULB propose 4700 logements pour 28.000 étudiants. Et on peut continuer ainsi avec l’UMONS – 820 logements pour 9000 étudiants ou encore UNAMUR – 500 logements pour 6200 étudiants. Alors que la FWB recensait en 2018 près de 228.000 étudiants en enseignement supérieur dont 98.000 universitaires, le nombre de logements mis en location par les Universités francophones reste comparativement faible. Or, la construction massive de logements étudiants permettrait de louer à bas prix des logements à ceux qui ne peuvent se payer un kot tandis que l’augmentation de l’offre de logement contribuerait à une diminution plus générale des loyers qui profiterait à l’ensemble des étudiants koteurs.
Il faut favoriser – dans le cadre d’un partenariat privé/public – le développement à moyen terme d’un parc de logements universitaires pour lequel un cadre légal sera établi pour chaque Académie.