L’énergie nucléaire représentait en 2019 près de 56% du mix énergétique belge et elle est la source d’énergie la plus propre en terme d’émissions de CO² après l’éolien en 2019.
La Belgique s’est engagée à réduire ses émissions de CO² de 40% d’ici 2030 et a, par ailleurs, prévu de mettre à l’arrêt ses centrales nucléaires dès 2025. La Belgique investit dans des centrales au gaz et prévoit d’augmenter ses importations d’électricité.
Le stockage des déchets nucléaires est possible dans de bonnes conditions sur le long terme.
La durée de vie moyenne des centrales nucléaires dans le monde atteint souvent plus de 40 ans.
Le total des emplois liés au nucléaire s’élève à plus de 20.000 personnes, dont 50% dans le secteur de l’énergie nucléaire.
Les besoins en électricité sont croissants et de manière plus importante que la croissance économique elle-même.
La sûreté du nucléaire atteint de très hauts niveaux en Belgique et des accidents nucléaires graves tels qu’ils sont survenus dans d’autres pays ne seraient pas possibles en Belgique.
Plus de 50 audits sont menés chaque année dans nos centrales nucléaires.
Les autres sources de production d’électricité n’offrent pas un rendement équivalent ni une stabilité suffisante.
70% des Belges sont pour le maintien du nucléaire au-delà de 2025 afin d’atteindre des objectifs climatiques. 63% sont pour la construction de nouvelles centrales nucléaires, 88% sont contre la construction de centrales au gaz en remplacement du nucléaire et de 70% à 80% des Belges savent que la sortie du nucléaire met en danger notre capacité d’approvisionnement et augmentera les prix de l’électricité.
Il importe avant tout de garantir une stabilité d’approvisionnement à des prix abordables pour tous les Belges.
La dépendance aux importations d’énergie est un facteur d’instabilité et d’opacité. Cette dépendance ferait passer le risque global de blackout à plus de 10% en 2025.
En cas d’abandon du nucléaire en 2025, les prix de l’électricité augmenteraient dramatiquement pour presque doubler sur une période de 20 ans.
La Belgique ne peut se soustraire à ses obligations européennes et internationales en terme d’émissions carbonées. Les centrales au gaz rejettent en moyenne 40 fois plus de CO2 que les centrales nucléaires. L’éolien rejette autant de CO² que les centrales nucléaires et le solaire rejette quant à lui 2 fois plus de CO² que le nucléaire.
Le prix du gaz ferait plus que doubler sur une période de 15 ans.
Les émissions de CO², dans le secteur de l’énergie tripleront en 2050 en cas de fermeture des centrales nucléaires.
La quasi-totalité des scénarios du GIEC pour atteindre les objectifs climatiques de 2030 et 2050 se basent sur l’énergie nucléaire. La fermeture des centrales en 2025 engendrerait une catastrophe sociale et économique due à une perte d’emplois massive.
Les centrales nucléaires de nouvelle génération offrent un niveau de sécurité et un rendement supérieur à nos centrales actuelles. La prolongation de la durée de vie de nos centrales ne serait pas une difficulté sur le plan technique.
La durée de vie d’une centrale, selon les normes internationales, est de 60 ans et non 40.
Les Jeunes MR souhaitent que la Belgique prolonge la durée de vie de ses centrales nucléaires au-delà de 2025, jusqu’à ce que nous soyons en mesure de garantir la stabilité de la production d’électricité, de son approvisionnement par d’autres moyens et de garantir des prix stables et abordables.
Nous souhaitons également que la Belgique mette tout en œuvre pour atteindre ses engagements climatiques, en ce compris dans le secteur de la production d’énergie, que la Belgique continue d’investir dans la recherche et le développement en matière de nucléaire, tous secteurs confondus.
La Belgique doit autoriser et planifier la construction de centrales nucléaires de dernière génération, qui lui conféreront les garanties et avantages stratégiques clés pour l’avenir, et lui permettront de démanteler ses anciennes centrales.
La Belgique doit également poursuivre ses investissements dans les différents types d’énergies renouvelables.
En matière de production d’énergie, le réalisme et une logique à long terme prennent le dessus sur une forme d’extrémisme éco-idéologique basée sur l’utopie et des craintes irrationnelles.