Les Jeunes MR souhaitent développer plus encore le label certifiant qui récompense les entreprises/PME/ indépendants respectant les normes relatives à la protection des données. De plus, il est impératif de s’assurer à fréquence régulière que ce label, et les acteurs qui l’obtiennent, restent en lien avec les évolutions technologiques et normatives.

Les géants d’Internet, les fameux GAFA, simple acronyme des monstres de la toile «Google Amazon Facebook et Apple» ont clairement orienté leur business model dans une course effrénée vers la récolte et l’exploitation de données de leurs utilisateurs. Ces données relèvent bien souvent du privé. L’interprétation de celles-ci, pour quasiment toutes les entreprises, représente une véritable mine d’or d’un point de vue marketing. Les entreprises ne sont pas les seules à blâmer. Les comportements individuels et l’exposition volontaire de données, parfois en méconnaissance totale des conséquences, sont aussi à pointer du doigt.

L’énorme masse de données disponibles et la connectivité posent un enjeu énorme. Il faut être capable de protéger les données des entreprises et des individus, de la manière la plus sûre possible. Et cela tout en informant ces derniers sur les risques qu’engendrent leurs comportements sur Internet en général mais aussi sur les réseaux sociaux.

De manière générale, la révolution numérique contient en son sein une menace majeure, dont il est assez aisé de comprendre les enjeux. De plus en plus de contenus sont aujourd’hui numérisés, le nombre d’informations disponibles en ligne est tout bonnement pharamineux.

Avec les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), la connectivité et, de facto, l’ouverture sur le monde de toutes les entreprises, mais aussi de grandes infrastructures publiques, s’est accru. Les TIC ont rendu le monde du numérique à la fois très complexe et très interconnecté. Toutes les entreprises sont aujourd’hui vulnérables à des attaques informatiques qui ont généralement pour but de récupérer des données confidentielles sur l’entreprise mais aussi sur ses clients.
Au but criminel et à la motivation financière s’ajoute la volonté de certains États de mener une véritable cyberguerre.

L’exemple du virus Stuxnett développé par l’armée israélienne avec l’appui de la Central Intelligence Agency est terrifiant. Celui-ci avait pour but de nuire, voire de détruire les fameuses centrifugeuses nucléaires iraniennes. À la suite sans doute d’une erreur humaine, dont il est impossible de déterminer la nature, ce virus s’est retrouvé sur le net, à la portée de tous, en tout cas de personnes capables de l’exploiter. Ce virus avait pour but de dérégler un appareil Siemens présent dans un grand nombre d’industries (chimiques, nucléaires et électriques). Pour beaucoup d’observateurs, la présence de ce virus sur le net aurait pu causer une terrible réaction en chaine pour toutes les industries qui auraient été affectées et provoquer une défaillance généralisée.
Il devient impératif pour la Belgique et pour ses entreprises de se protéger contre des attaques extérieures. Il appartient au pouvoir public d’encourager les initiatives allant dans ce sens.