Lors de leur Congrès en 2016, les Jeunes MR ont réaffirmé leur soutien au projet européen d’Union de l’Énergie. Si l’Union de l’Énergie était déjà mentionnée dans le Traité de Rome de 1957, ce projet a été relancé par la Commission Juncker. En effet, l’Europe s’est vue récemment confrontée à des risques énergétiques importants dus aux situations géopolitiques en Ukraine et au Proche-Orient. Or, l’Europe est extrêmement dépendante de ses importations énergétiques puisque celles-ci représentent pas moins de 400 milliards d’euros par an.
Il est essentiel de faire en sorte que la stabilité de l’Union européenne ne soit pas remise en cause par des facteurs géopolitiques extérieurs.
L’Union de l’Énergie repose donc sur cinq fondements : la sécurité d’approvisionnement, l’intégration des marchés de l’énergie, l’efficacité énergétique, la décarbonisation de l’économie et le soutien à la recherche. Ces grands chantiers représentent une priorité pour les Jeunes MR puisqu’ils répondent à la fois aux exigences climatiques internationales mais aussi à notre volonté d’indépendance énergétique. Toutefois, les Jeunes MR attirent l’attention sur la possibilité d’« ubérisation » de l’Énergie qui émerge sur notre continent. Pour préparer au mieux cette révolution de modèle, il nous parait évident que l’Europe doit miser sur un développement efficient des « smart grids » (ou réseau intelligent est un réseau de distribution d’électricité qui ajuste le flux d’électricité en temps réel en fonction des besoins grâce l’échange d’informations entre fournisseur et consommateur) et leur donner un cadre.