Les Jeunes MR veulent définir un nouveau mix énergétique.

Lorsqu’on regarde de plus près le mix énergétique belge en 2014, deux grands constats s’imposent à nous. Tout d’abord, l’énergie nucléaire représente une part gigantesque de ce mix, à hauteur de 51,4%. Ensuite, la deuxième place du podium est occupée par les énergies fossiles – majoritairement, le pétrole et le gaz – à hauteur de 33,4%. Or, le nucléaire est voué à disparaitre dans les prochaines années, sa sortie est programmée pour 2025, alors que l’utilisation des énergies fossiles doit être impérativement limité pour respecter notre trajectoire de diminution des GES. En d’autres termes, c’est la faible part actuelle de notre mix – en très grande partie, le renouvelable – qui devra supporter l’entièreté de la demande énergétique de notre royaume. Forts de ce constat, il semble inévitable de redéfinir le mix énergétique que nous voulons pour la Belgique.

Pour les Jeunes MR, plusieurs conditions doivent être rencontrées pour rendre ce mix viable. En premier lieu, le prochain mix énergétique doit être économiquement pragmatique. Le poids de cette transition énergétique ne doit pas entièrement reposer sur un seul acteur, que ce soit les ménages ou les entreprises. Ensuite, il doit aussi être décarbonisé.

Les Jeunes MR soutiennent une sortie progressive (mais intensive) des énergies fossiles, extrêmement polluantes. C’est notre seule exclusive. Enfin, ce mix énergétique doit prendre en considération les réalités des différentes technologies disponibles, des progrès possibles (et souhaités), comme des avantages et inconvénients de chaque source. Il en va de la meilleure anticipation possible des futurs défis énergétiques qui nous attendent.